Association Kan Jizai

"Etudier la Voie, c'est s'étudier soi-même
S'étudier soi-même, c'est s'oublier soi-même
S'oublier soi-même, c'est être en unité avec toutes les existences"
Maître Dôgen
 


La relation maître-disciple
Dans le Bouddhisme, la nature de bouddha présente en chacun est souvent comparée à une graine. Dans cette perspective, on peut comparer le maître au jardinier qui, conscient de l’immense richesse contenue dans la graine, veille par ses soins à son développement.

La relation maître-disciple, lorsqu’elle est basée sur la confiance, offre au disciple l’espace pour se libérer d’une représentation limitée de lui-même inculquée par les parents, la culture, la société et le karma propre à chacun.


Du point de vue ultime, notre potentiel le plus élevé n’est rien d’autre que notre véritable nature, ce que dans le zen on appelle nature de bouddha. Devenir disciple, c’est comprendre et accepter la nécessité d’un tiers – en l’occurrence le maître – pour actualiser cet immense potentiel. Si nous oublions notre vocation ultime à réaliser bouddha, le maître est là pour nous le rappeler, par son enseignement, par le fait qu’il est à l’affut d’ouvertures possibles de l’esprit du disciple à ce qui dépasse la sphère de l’ego, par sa simple présence qui peut être pour le disciple un rappel vivant de l’essentiel.